Assemblée Générale du Club BFG à Verneil-le-Chétif (72)
Sylvie et moi avons profité d’un long week-end pour
nous rendre dans le sud de la Sarthe. Nous avons sillonné les routes à la découverte
du Zoo de La Flèche et du Château de Lude. Notre hébergement, dans le Val du
Loir, se trouvait dans le gîte et les chambres d’hôtes « les
Ormeaux », à côté de Dissay sous Courcillon. Une adresse que nous vous recommandons, la
table est excellente et les propriétaires sont charmants.
Le samedi matin, après avoir pris congés de nos hôtes,
nous avons parcouru une vingtaine de kilomètres pour arriver au Château de
Mangé, à Verneil le Chétif, lieu de l’Assemblée
Générale du club.
Loulou et son équipe s’affairent aux derniers
préparatifs et nous accueillent. Après avoir « régulariser » notre
inscription, nous partons visiter les lieux à la recherche de nos lits. C’est
dans un bâtiment annexe que nous installerons nos sacs de couchage et déposerons
nos bagages. Nous partons ensuite saluer les participants déjà présents et ceux
qui arrivent durant la matinée. Un peu plus tard, nous gagnerons les salles à
manger pour le repas car nous partons à 14 h 15, pour la première balade de ce
week-end.
Nous faisons quelques kilomètres et arrivons ainsi au
Moulin Pousset et au musée du cinéma, à Coemont. Le groupe est divisé en deux pour entrer dans les
différentes salles.
Après avoir été la propriété de l’abbaye de Bonlieu, le moulin est devenu une propriété privée et de
nombreux meuniers s’y sont succédés. C’est le dernier meunier, Monsieur Bechis, qui fera les transformations que nous avons visité.
La roue mesure 6.60 mètres de diamètre et entraine l’ensemble des machines. Le
moulin a fonctionné jusque 1975. Tout le matériel présent sur le site est
d’origine et représente la modernisation de la meunerie. Nous avons pu voir la
salle de mouture avec ces machines à rouleaux. Nous sommes arrivés en haut du
moulin pour admirer les « plansichter », machines suspendus par de
simples bambous qui servent à tamiser la farine selon la granulométrie
souhaitée.
Nous sommes ensuite allés dans le Musée de la
Projection Cinématographique afin d’écouter les explications nombreuses de
Monsieur André Clément, qui a travaillé avec de grands réalisateurs comme Luis Bunuel, Marcel Carné, Pierre Schoendoerffer,
André Cayatte, et bien d’autres. Les formats de films et des images ainsi que
le cinémascope n’avaient plus de secrets pour nous à l’issue de cette
découverte.
Nous avons ensuite repris la route en direction de
notre gîte. Nous avons, sur le parcours, rendu visite, à un ami de Loulou, qui
pilote un basset de course. Ce pilote a adapté son attelage à son handicap et
fait de bons classements dans les différentes courses auxquelles il prend part.
Dimanche
matin, après un bon petit déjeuner, les
adhérents de l’association étaient conviés
à assister à l’Assemblée
Générale du
Club. De nombreuses passagères,
« dispensées d’AG», ont
profité du
beau temps et s’en sont allées randonner.
Je laisse à d’autres le plaisir de faire le compte
rendu de l’assemblée. A l’issue de celle-ci, Loulou a effectué la remise des
lots aux passagers, aux pilotes solos et pilotes sidecar.
En début d’après-midi de ce dimanche de Pentecôte, les
motards étaient ensuite invités à prendre la route en direction de Luché-Pringé et Pringé. Notre groupe a
stationné les machines, sur un parking, spécialement réservé pour nous.
Parallèlement à notre visite à la société de Boule de Fort, nous avons pu
visiter le Festival des Arts de Pringé.
Mais revenons au but de notre visite : la boule
de fort. Il s’agit d’un jeu de boule traditionnel en Val de Loire. La boule a son centre de gravité légèrement décalé, c’est le côté
FORT, par rapport à la bande de roulement en métal. La piste où la partie se
déroule a les bords relevés et est très roulante ». Le but est de
s’approcher du maitre (sorte de cochonnet, mais de bonne taille) situé une
vingtaine de mètre plus loin. Il s’agit
de faire rouler la boule, sans la jeter. Ce jeu était le loisir favori des
sociétaires fréquentant les sociétés d’hommes qui ont fleuri en Anjou, au 18ème
siècle. Cela rappelait le jeu de Bourles de notre région du Nord.
Après cet après midi instructive et artistique, nous
avons regagné le château. L’ensemble des participants profitait du soleil qui
nous réchauffait durant cette belle journée. Puis l’heure du repas sonnait.
Lundi matin, nombre de pilotes et passagers prennent
la route du retour. Beaucoup ont effectué un important kilométrage pour
assister à l’AG, cette année, encore. Les plus chanceux, dont nous faisions
partie, prennent la route en direction Montabon. Nous
étions attendus à la Rotonde Ferroviaire. Notre guide, passionné, nous a fait
partager un excellent moment en nous expliquant l’histoire de ce dépôt
ferroviaire. Cette construction date de 1889 et a reçu jusqu’à 85 machines à
vapeur. C’était un centre d’entretien important pour la ligne Paris-Bordeaux.
Notre guide nous a raconté la vie des cheminots et nombreux employés du site.
Les installations sont désormais la propriété de deux associations qui œuvrent à la préservation du bâtiment et du pont tournant. Ce lieu est inscrit à
l’inventaire des Monuments Historiques depuis 2010.
Après cette visite, il était temps de regagner le
château pour y prendre notre repas. Notre cuisinier avait tenu à nous faire
déjeuner tôt pour ne pas prendre la route trop tard. Nous avions un peu moins
de 600 kilomètres à effectuer pour que Dominique et nous retrouvions nos pénates.
Merci aux organisateurs pour l’excellent week-end que
nous avons passé.