BALADE
DES CREPES LE 11
NOVEMBRE 2004
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Rendez
vous
était pris : une nouvelle fois nous allions faire la
balade
des crêpes, se retrouver pour
une bonne action.
Ce
sera à 13H30
au club, pour ceux qui veulent, en cette ancienne école qui
aujourd’hui abrite les
réunions de ces grands enfants que nous sommes devenus. En
attendant les
retardataires qui viennent de plus loin, quelques plaisanteries
fusent entre nous sur l’état des machines : usures
des pneumatiques, propreté
douteuse.…
Cette
année, des enfants sont avec nous et notre
président les
abritera dans son side. Il ne fait pas mauvais, mais il ne fait pas
bien chaud,
et les chenapans sont équipés comme il faut. Tout
le monde est là, nous partons
pour la
Belgique, les moteurs
chantent, chacun prend place
dans la
petite file qui se forme naturellement.
Arrivé
au bar des amis, ce sont les habituelles retrouvailles dans
un joyeux brouhaha au dehors et les queues bruyantes devant les tables
d’inscriptions au-dedans où les
itinéraires nous sont remis après avoir rempli
un petit questionnaire et laissé
notre obole. Notre petit groupement s’étoffe
d’un grand nombre de membres de
notre club qui étaient venu directement. Un petit
café en réchauffera certains
et d’autres se désaltèrent avant
qu’on ne donne le départ à notre
communauté.
Le petit train-train que nous prenons nous permet de nous faire doubler
par
d’autres motos de tout genre, américaines
lustrées pour l’occasion, allemandes
discrètes, japonaises sportives, routières de
toutes configurations, il y a de
quoi se moquer : les nôtres sont bien les plus chouettes !
Comme nous prenons
notre temps, le froid s’insinue sous les bousons et une
petite pause à l’abri
nous fera le plus grand bien. De nouveau nous retrouvons
d’autres associations
de motards réjouis et les discutions
s’entremêlent…
Mais
il ne faut pas traîner : c’est pas le tout, on est
pas venu là
pour rigoler ; il reste encore quelques kilomètres
à faire dans la
campagne automnale avant de
rejoindre
le but de notre balade.
Les arbres
de leurs couleurs chatoyantes, les odeurs de la
terre remuée, le soleil bas qui nous montre les petites
routes cahotantes, font
le décor. Nous croisons des égarés,
des solitaires.
L’arrivée
est grandiose : l’école est grande et
occupée
inhabituellement pour un dimanche de fête. On nous aide
à nous parquer, qui
donne un dernier coup de gaz, un autre tourne sa machine pour
être dans le sens
du départ, chacun ses précautions et ses petites
manies. Puis on admire les
bolides rares déjà stationnés, un
petit commentaire admiratif ou un cour exposé
de mécanique, a propos d’une machine qui sort de
l’ordinaire, puis la
petite bande se met en route pour l’intérieur.
Nous avons à traverser une
équipe d’accueil chaleureuse en pleine ambiance de
kermesse : il y a à manger,
à boire et toutes sortes d’objets sont en vente
pour l’occasion. Nous sommes
encombrés de nos casques et le ventre vide, nous ne nous
attarderons donc pas,
et filons vers les classes
en haut.
Là, c’est le formidable tohu-bohu annuel, des
tables ont été disposées en rang
d’oignon,
toutes occupés de personnalités diverses,
familles nombreuses, motards
s’invectivant et parlant
ensemble
pour se faire entendre. Une bonne odeur de crêpes, parfume
les pièces embuées.
Une table se vide, on se croise, se salue, une bière, et
c’est parti : les
charmants bénévoles ont du mal à
nourrir toute cette troupe affamée. Les
enfants ont retrouvé toute leur vitalisée et le
rouge monte aux trognes ! Les plaisanteries
fusent, les assiettes en cartons arrivent pleines et
s’entassent vides en bout
de table. L’ambiance est à son comble !
Et
puis, et puis, derrière l’amoncellement de
casques, derrière la
buée des fenêtres, la
nuit est
tombée et le signal du retour est donné. On
s’arnache de nouveau, on redescend
en chantant, dehors d’autres arrivent, on laisse
une bonne table, à vous de jouer, les gars
! La file
se reforme sur le parking, tout le monde est là, tout le
monde prêt, on y va !
Et c’est le retour. Sous les casques règne encore
un peu de l’atmosphère, puis
peu à peu elle se dilue. Les phares des voitures
éblouissent. Nous restons bien
sage les uns derrière les autres et puis petit a petit la
file diminue, après un petit signe, celui-ci rentre chez
lui, et cet autre…
c’est fini. Un petit nombre se séparera au club
mais les autres ont mis les
gaz, il ne faut pas rentrer trop tard, demain la
semaine recommence. À l’année prochaine
pour répondre à l’appel de
l’association qui nous a réunis
avec
le moto club de Mouscron.
Réto
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